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Faits troublants

Chaque année, 130 000 Canadiennes craignent d’être tuées (Centre de recherche interdisciplinaire sur la violence familiale et la violence faite aux femmes, Bulletin d’information, vo.7, no.1, juillet 2010, p.2)

Dans la majorité des cas ou une femme a été tuée par son conjoint, la police était au courant d’incidents antérieur de violence conjugale : 1993 à 2000, on a constaté l’existence d’antécédents de violence conjugale dans 74% des homicides de conjointes perpétrés par des ex-maris, dans 57% de ceux commis par des conjoints de fait et dans 41% par des maris légitimes (Condition féminine Canada, Évaluation de la violence contre les femmes : un profil statistique, 2002, p.20).

En 2001, 69 Canadiennes ont été tuées par leur conjoint contre 52 en 2000 (Statistiques Canada, La violence familiale au Canada : un profil statistique, 2003, p.8).

Les personnes de 18 à 39 ans ont été plus souvent victimes de violence, notamment les 18 à 24 ans chez les femmes (Ministère de la Sécurité publique, Statistiques Violence conjugale, 2001, p.1).

En 2001, une victime de crimes contre la personne sur cinq l’a été dans un contexte de violence conjugale. Cette proportion était plus élevée pour les femmes que pour les hommes, soit 39% contre 7% (Ministère de la Sécurité Publique, Statistiques Violence conjugale, 2001, p.1).

Le risque d’être tuées par le conjoint s’accroît de façon spectaculaire pour les femmes vivant en union de fait et pour celles séparées de leur mari (Condition féminine Canada, Évaluation de la violence contre les femmes : un profil statistique, 2001, p.24).

80 % des victimes d’agression sexuelle sont de sexe féminin et 60 % d’entre elles sont âgées de moins de 18 ans.

66 % des victimes âgées de moins de 12 ans sont des fillettes (Gouvernement du Québec, Les Orientations gouvernementales en matière d’agression sexuelle, mars 2001).

En matière d’agressions à caractère sexuel, les hommes demeurent les principaux agresseurs dans 98 % des cas (Gouvernement du Québec, Les Orientations gouvernementales en matière d’agression sexuelle, mars 2001).

Texte tiré du site de la Fédération des Maisons d’hébergement du Québec

www.fede.qc.ca